L’histoire du Ka est à la fois douloureuse et pleine d’espoir, car c’était avant tout une façon de résister, d’exister face à la déshumanisation de l’esclavage au 18e siècle en Guadeloupe. Les Noirs faisaient la fête le soir pour chanter et danser sur le son des « ka ».
Le Gwoka, langage musical d’origine africaine, c’est le terme qui désigne à la fois la musique, le chant et la danse qui se pratiquent sur différents rythmes que les tambouyés jouent avec leurs tambours. Ils donnent le rythme, accompagnés du cha-cha, du tibwa. Ils sont accompagnés d’un soliste qui commence à chanter et "les répondeurs" font les chœurs.
Il existe 7 rythmes différents :
– Le graj qui rythmait les travaux domestiques, agricoles ou autres,
– Le padjanbèl lui, la coupe de la canne à sucre,
– Le kaladja c’est un rythme qui exprime la tristesse,
– Le woulé, rythme pour le travail des champs,
– Le tumblak c’est un rythme rapide, pétillant et festif très utilisé de nos jours,
– Le menndé, c’est un rythme rapide et énergique peut être utilisé pour le carnaval,
– Le léwoz est un rythme mélancolique.