Sainte-Montaine
Article mis en ligne le 9 avril 2017
dernière modification le 16 mai 2023

par Yannick
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SAINTE MONTAINE :
UN VILLAGE PAS SI ANODIN QUE CA !

En Sologne berrichonne, pas loin d’AUBIGNY-SUR-NÈRE, vous arriverez au village de SAINTE-MONTAINE qui porte le nom d’une sainte, berrichonne elle aussi, mais dont l’existence réelle est loin d’être prouvée.

Quoi qu’il en soit, vous trouverez à la sortie du village une statue de la sainte et une source miraculeuse qui guérissait des « fièvres ».

Oratoire
de Sainte-Montaine

A l’heure de l’aspirine et des antibiotiques les fontaines « qui guérissent » et les Saints guérisseurs sont très oubliés et cela se comprend. Mais pourquoi oublierait-on les jolies légendes et avec elles les miracles de nos saints même imaginaires ?
Et c’est là bien sûr, que Sainte-Montaine intervient.

Une jeune et jolie servante était venue à la fontaine remplir sa cruche ; mais à son retour , elle buta sur des ronces, tomba et cassa son récipient.

Il lui fallut bien avouer ce « forfait » à sa patronne qui était une méchante femme. Et, en effet, pour se moquer de la jeune fille, elle la renvoie à la fontaine avec un panier et l’ordre de le remplir. Tout en priant Sainte-Montaine, elle plongea son panier dans l’eau et oh ! miracle l’eau resta dans le panier. Et sur le chemin du retour, plus de ronces…

Vincent Détharé qui relate cette histoire dans ses »chroniques de folklore berrichon » ajoute qu’à sa connaissance Sainte-Montaine fit un autre miracle, celui d’amener sur sa paroisse une jeune bergère qui s’appelait Marguerite AUDOUX.

En effet, cet écrivain berrichon qui ne fit pas d’ombre à George SAND mérite qu’on lui consacre quelques lignes.
Née à Sancoins en 1863, elle a vécu à l’assistance publique de Bourges, puis à Sainte-Montaine où elle fut bergère.

Elle part ensuite pour Paris où elle vit de ses travaux de couturière ; jusqu’au jour où menacée de cécité, elle décide d’écrire.

On lui doit notamment « MARIE CLAIRE » et « L’ATELIER DE MARIE CLAIRE ».
Elle obtient le prix Fémina ; gloire bien éphémère puisqu’elle meurt dans la pauvreté en 1937.

Enfin, n’est ce pas à SAINTE-MONTAINE qu’a pris ou que prend toujours ses quartiers d’hiver ? ou d’été ? le très célèbre Nicolas Vanier qui parcourt les pays enneigés avec sa famille, son traîneau et ses chiens.

Alors, vous les Berrichons de l’Indre, du Cher, ou de Cœur,si vous passez par SAINTE-MONTAINE, arrêtez vous et rêvez un peu…

J. LE ROUX
Union Berrichonne du Loiret

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